Oh les
seins
Notre poitrine est parfois, trop petite, tombante, disproportionnée, trop lourde ou encore marquée par certaines étapes de la vie. Il est essentiel de rappeler que chaque corps est unique et que notre beauté ne se résume pas à un critère physique. Il est également important d’accepter que notre poitrine, comme notre corps, évolue. Cela fait partie de nous, de notre histoire. Vouloir & avoir une “belle poitrine” ne doit pas être dicté par une pression externe mais par notre propre choix, tout à fait légitime.
La poitrine féminine est composée principalement de tissus adipeux (graisse) et glandulaires (les fameuses glandes responsables de la production de lait). Les tissus adipeux vont déterminer en grande partie la taille et la forme de notre poitrine. Et oui, nos seins ne contiennent pas de muscles internes, ce qui explique pourquoi la fermeté et la forme de notre poitrine dépendent principalement de la structure des tissus environnants et de notre peau. Donc, tout ce qui va faire varier la graisse, la glande et la qualité de la peau, va modifier l’aspect de nos seins.
Cette fameuse évolution est toujours liée au temps qui passe (notre âge) qui se traduira par la perte d’élasticité de notre peau (principalement due à la perte de collagène) Ainsi que d’autres facteurs, tels que la fluctuation de poids (graisse), fluctuations hormonales (cycles menstruels, grossesses, ménopause). N’oublions pas que nous avons toutes “une base” différente en terme de volume bien sûr, mais aussi génétiquement par rapport à la répartition de la glande versus de la graisse. Et plus nous avons de la glande, plus nos seins sont fermes …
Dès le début de cette période, l’afflux hormonal donne du volume aux canaux et aux glandes mammaires afin de les préparer à l’allaitement. Cela va donc ajouter plus ou moins des variations de volume (glandulaire) avec un effet de distension de la peau. L’allaitement et la production de lait renforcent la part glandulaire et la fermeté lors de cette période. Lors du post-allaitement ou de la post-montée de lait, on retrouve un sein plus souple du fait d’une peau distendue, parfois aussi moins glandulaire et donc moins ferme. En moyenne, à la fin de la grossesse, chaque sein se dote en effet de 500 grammes supplémentaires, soit environ deux tailles de bonnets.
Cette augmentation est du à l’afflux hormonal de la grossesse qui donne du volume aux canaux et glandes mammaires afin de les préparer à l’allaitement (la fonction primaire de nos seins). Après l’accouchement, la brusque chute du taux hormonal entraînera une diminution rapide du volume de notre poitrine, avec l’allaitement le processus sera plus progressif dans le temps. Malgré les croyances, l’allaitement a proprement parlé n’abîme pas la poitrine, c’est la variation du poids et du volume de nos seins et donc la fluctuation de graisse qui les modifiera…
La réponse efficace aujourd’hui avec la chirurgie
Lorsque la poitrine a beaucoup évolué et qu’elle ne nous convient plus, la base du traitement reste bien souvent le lifting mammaire ou le fait de remonter la poitrine. Il y aura une ou plusieurs cicatrices. Il faut régulièrement y ajouter un “remplissage” par le biais de prothèses et ou de graisse, l’idée étant de regalber notre poitrine. Les prothèses sont bien souvent obligatoires si les seins sont vidés et si le souhait de rajouter du volume est important. La graisse de son côté apportera un volume moins conséquent et surtout laissera un aspect moins ferme (graisse) qui suit plus la gravité (le sein se tient moins).
L’augmentation mammaire s’adresse à toutes celles d’entre nous qui souhaitent en terminer avec leurs complexes.
Que notre poitrine soit trop petite, que l’on ait perdu du poids, ou bien que sa forme ne nous convienne pas ou plus, l’augmentation mammaire est une solution. Les prothèses mammaires ont beaucoup évoluées et la plupart ont désormais une “souplesse” et une forme qui permettent un résultat naturel.
Le stress du fameux changement “tous les 10 ans” ne doit pas en être un. Un suivi régulier permet de définir le moment où cela sera nécessaire et cela peut être 10 ans, 15 ans ou même 20 ans !
Et si à l’inverse, j’en ai trop…
Et bien il est tout à fait possible de réduire la taille de sa poitrine pour retrouver un corps harmonieux et se sentir confortable avec la réduction mammaire. Il n’y a pas d’âge pour le faire, nombreuses sont celles qui franchissent le pas « jeunes”. La seule contrainte, que la puberté soit terminée. On se pose souvent la question de l’intérêt de le faire avant d’avoir des enfants, mais pourquoi pas ? On évite seulement de le faire si le projet d’une grossesse est en cours, mais plusieurs années avant sont autant d’années pendant lesquelles on se sentira bien dans notre corps.
mammaire
Pour nous les femmes, notre poitrine représente bien plus qu’une simple partie de notre corps… Elle est le symbole de notre féminité, de la maternité et souvent de notre sensualité. Perdre sa poitrine, ou une partie, est un choc et peut provoquer un sentiment de deuil envers notre corps « d’avant ». Notre image fait face à de la vulnérabilité et affecte notre estime.
Alors, oui, la décision de reconstruire sa poitrine n’est pas évidente, elle soulève des questions profondes sur l’identité et le rapport à notre corps. L’idée étant donc, d’être accompagnée et guidée vers ce nouveau reflet et cette décision chirurgicale. Un voyage émotionnel, remplit de doutes, d’espoirs et de résilience.
Il faut donc traverser cette expérience personnelle, de manière unique, en s’offrant le soutien, l’écoute, et le respect vers le reflet de notre nouvelle poitrine.