Augmentation
mammaire
Nous la trouvons parfois trop petite ou tout simplement, disproportionnée.
Une chose est sûre, notre poitrine fait l’objet de complexes. Si certaines d’entre nous ont déjà sauté le pas, nous sommes encore nombreuses à vouloir mieux comprendre cette opération avant de passer le cap. Chez Seize mai, nous vous donnons toutes les précisions possibles pour que l’augmentation mammaire n’ait plus de secret pour vous.
L’augmentation mammaire se définit comme une intervention chirurgicale visant à augmenter le volume et à remodeler la forme de notre poitrine. Le plus souvent, réalisée par l’insertion de prothèses mammaires sous la glande.
Sachez d’abord qu’il existe deux techniques bien distinctes : il y a la technique d’augmentation à base des prothèses et la technique dite autologue qui consiste à ajouter de la graisse dans votre poitrine – c’est ce qu’on appelle le lipofilling ou le lipo modelage en français. Bien souvent, cette dernière technique s’accompagne d’un remodelage du sein car il est ici question de modifier son volume mais aussi sa forme de manière harmonieuse.
Lors de votre première consultation, vous échangerez avec notre expert pour mieux cibler votre demande et vos souhaits. C’est aussi durant ce premier rendez-vous que vous essayerez plusieurs implants intégrés dans un soutien-gorge prévu à cet effet. Parce que nous savons qu’il est essentiel de pouvoir se projeter, un outil de simulation 3D est disponible auprès de nos experts pour refléter le résultat escompté.
L’écoute et l’analyse de votre silhouette ainsi que votre poitrine resteront au centre de nos préoccupations. Lors de cette consultation, des clichés seront pris pour que vous puissiez observer et vous projeter sur la taille et la forme de votre poitrine afin de prendre du recul.
L’acte esthétique nécessite toujours un temps de réflexion et nous le comprenons entièrement. Pour cette raison, nous vous proposons de marquer un délai de 15 jours, nécessaire pour prendre une décision éclairée avant de poursuivre ensemble et de vous recevoir pour une deuxième consultation avant l’intervention.
Quelle est la voie d’entrée de la prothèse ? Quel sera le type de prothèses utilisées ? Quelles en seront sa forme, sa projection et son volume exact ?
Lors de votre 2e consultation, nous aborderons ensemble toutes ces questions et vous guiderons pour la suite de votre parcours. Il est d’ailleurs nécessaire de fournir une imagerie mammaire préopératoire : une échographie ou une mammographie selon votre âge à votre expert avant l’intervention.
C’est lors de ce rendez-vous que nous fixerons notamment la date de votre intervention.
L’intervention peut souvent faire peur, c’est tout à fait normal. Sachez que vous êtes entre les mains des meilleurs experts.
Dans le détail, votre opération se déroulera en clinique et plus précisément, dans une salle du bloc opératoire. Notre expert Seize mai vous retrouvera avant le début de l’intervention pour réaliser les dessins préopératoires sur votre poitrine. Mais aussi échanger, vous rassurer et répondre à vos dernières questions. Vous bénéficiez ensuite d’une anesthésie générale entre 60 et 180 minutes d’intervention.
Votre réveil s’effectuera, en salle de réveil et vous pourrez ensuite retourner rapidement dans votre chambre. Si vous le souhaitez et si les conditions sont réunies, vous pourrez rentrer chez vous le soir même de l’intervention en chirurgie ambulatoire. Évidemment, si vous préférez rester sur place, vous aurez aussi la possibilité de dormir une nuit à la clinique.
Dans les premières 24h qui suivent l’opération, n’oubliez pas de commencer à porter votre soutien-gorge de contention et ce, pendant 1 mois, jour Et nuit. C’est contraignant, nous le savons, mais essentiel pour optimiser le résultat de l’opération.
Par la suite, un rendez-vous de suivi avec votre expert est nécessaire afin de vous revoir et d’évaluer la bonne cicatrisation de l’intervention.
La technique des prothèses mammaires
Saviez-vous que l’augmentation mammaire par prothèse est actuellement l’intervention la plus réalisée en France en chirurgie esthétique ? Largement reconnue, cette technique permet d’augmenter la taille de votre poitrine en y insérant sous la glande et/ou sous le muscle pectoral un implant mammaire en silicone. De toutes les formes (rond ou anatomique), de toutes les textures (selon la concentration de gel) et de toutes les tailles (selon le bonnet souhaité), l’implant mammaire s’adapte parfaitement à nos attentes.
Dans le cas d’une augmentation avec prothèse, il est parfois nécessaire de coupler cette technique avec l’ajout de graisse – c’est notamment le cas lorsqu’il existe une asymétrie entre deux seins. Pour garantir un résultat optimal, nous conservons alors la même taille de prothèse pour chaque sein et procédons ensuite à des ajustements en injectant la graisse de manière localisée. Finalement, c’est comme si nous « photoshopions » vos seins en corrigeant minutieusement les petits détails de forme et de répartition de volume.
Augmentation mammaire par lipofilling | 4600€ à 4900€ |
Augmentation mammaire par prothèses | 4700€ à 5000€ |
Augmentation mammaire par prothèses + lipofilling | 5600€ à 6000€ |
A qui s’adresse une augmentation mammaire ?
L’augmentation mammaire s’adresse à toutes les femmes qui souhaitent en terminer avec leurs complexes. Que notre poitrine soit trop petite, que l’on ait perdu du poids, ou bien que la forme ne nous convienne pas, l’augmentation mammaire peut être une solution. Les grossesses peuvent altérer la forme de nos seins, les rendant tombants et plats. Grâce à la pose d’implants ou au lifting mammaire, la poitrine peut retrouver son volume et sa fermeté.
A partir de quel âge peut-on faire une augmentation mammaire ?
Il faut savoir que pendant l’adolescence, notre corps subit des changements naturels, y compris au niveau de la poitrine. Le volume mammaire n’étant pas définitif, il peut encore fluctuer dans le temps. C’est pourquoi, il est préférable d’attendre que la puberté soit passée et atteindre ainsi l’âge de 16-18 ans avant de réaliser une opération de chirurgie mammaire.
Toutes les prothèses utilisées ont une enveloppe extérieure en silicone et sont remplies d’un gel de silicone cohésif. Il existe aussi des remplissages en sérum physiologique, peut-être en avez-vous déjà entendu parler, mais leur utilisation est marginale en France car ils n’y sont pas commercialisés.
Ce choix dépend avant tout de vous et de votre chirurgien. Plusieurs facteurs rentrent en compte : il y a le côté esthétique bien sûr – l’emplacement de la cicatrice est à prendre en considération – mais aussi vos antécédents personnels en termes de chirurgie du sein, vos antécédents familiaux de cancer du sein, la sensibilité de l’aréole et le volume de la poitrine souhaité. L’intégration de la prothèse peut ainsi s’effectuer au niveau de l’aisselle (cicatrice axillaire), de l’aréole (cicatrice hémiaréolaire inférieure ou transaréolaire) ou dans le sillon sous votre sein (cicatrice sous-mammaire).
Pour ça, il y a deux cas possibles. Votre prothèse se placera devant le muscle grand pectoral ou bien derrière. À nouveau, nous décidons de l’emplacement de votre prothèse en prenant en compte plusieurs critères à commencer par la forme de votre sein, la qualité et l’épaisseur des tissus existants ainsi que vos attentes.
Le recul que nous avons sur les prothèses dernières générations nous amène à dire qu’elles doivent se changer au bout d’une dizaine d’années. Mais à vrai dire, il n’existe pas de durée précise et la longévité est variable selon la position de la prothèse, la sollicitation du muscle ou encore, la survenance d’un traumatisme important. Dans certains cas, les prothèses mammaires restent plus longtemps et dans d’autres, il faut au contraire les renouveler après 6 ou 7 ans.
Jusqu’à présent, aucun risque de cancer du sein n’a été rapporté suite à la mise en place de prothèses en silicone. Mais comme toutes les femmes, nous devons veiller à surveiller notre poitrine. Lors de votre mammographie, pensez à notifier auprès du radiologue référent votre augmentation mammaire.
Bien que discrètes, aucune recette miracle n’existe à ce jour pour effacer totalement les cicatrices. Vos cicatrices suite à une augmentation mammaire suivront ainsi l’évolution de la cicatrisation qui dure environ un an et demi : elles seront un peu rouges après les premiers mois puis s’estomperont pour devenir blanches – et donc, moins visibles ! Le pouvoir de cicatrisation de chacun est toutefois variable, nous parlons ici d’estimations basées sur une évolution standard.
Si vous souhaitez toutefois réduire au maximum la cicatrice, sachez que nous proposerons l’option du laser Urgotouch, utilisé au bloc opératoire lorsque vous êtes sous anesthésie générale. Cette technique révolutionnaire permet notamment de réduire considérablement le volume et la visibilité de vos cicatrices. Avant l’intervention, notre expert vous expliquera plus en détail ce procédé et les résultats escomptés.
Oui, cela est tout à fait possible à condition que les normes de sécurité fixées par la Haute Autorité de Santé – qu’on appelle dans le jargon la HAS – soient respectées.
Bien souvent, les douleurs sont importantes au niveau du ventre et ce, du fait de la compression des tissus opérés. Si vous dormez habituellement dans cette position, sachez qu’elle sera malheureusement difficile à tenir – mais pas interdite – durant les 15 jours suivant votre intervention.
Sur le papier, vous pourrez reconduire dès le lendemain de votre intervention mais sachez que cela n’est pas recommandé. Le port de la ceinture appuiera sur vos douleurs et l’apparition d’un hématome n’est pas à exclure en cas de choc. Soyez prudents et respectez une période de repos de 15 jours – cela vous fera le plus grand bien.
Votre implant est placé derrière la glande mammaire. Par conséquent, une augmentation de votre poitrine n’affecte en rien votre capacité à allaiter ; c’est d’ailleurs ce qu’a prouvé une récente étude multicentrique. Par mesure de précaution (nous ne sommes jamais trop prudents), il est toutefois préférable d’éviter une implantation mammaire juste avant votre grossesse car la cicatrisation ne sera pas terminée ou dans le cas où l’allaitement est absolument nécessaire pour vous.
Ce lymphome, que l’on appelle plus communément le LAGC-AIM, est un cancer très rare et spécifique lié aux implants mammaires. Sur les 35 millions de porteuses d’implants à travers le monde, seuls 573 cas et 33 décès dus à un retard de prise en charge ont été signalés : il reste donc un phénomène isolé. Comment l’explique-t-on ? Selon les rapports, il semble lié à la présence de prothèses dites macrotexturée que l’on retrouve dans les implants comme le Biocell – désormais retiré du marché – et à une prédisposition génétique des patientes. Vous l’aurez compris, ce lymphome n’est donc pas corrélé aux implants lisses que nous utilisons chez Seize mai. Malgré tout, la connaissance que nous avons du LAGC-AIM doit encore être approfondie et bien qu’extrêmement rare, nous informerons toujours nos patientes de son existence.
Le syndrome auto-immunitaire/inflammatoire induit par les adjuvants serait la conséquence de plusieurs
Dysfonctionnements immunologiques déclenchés par l’exposition à un adjuvant. Les controverses concernant
l’existence même de ce syndrome et ses éventuels liens avec les implants mammaires en silicone ont pris de l’ampleur mais à ce jour, aucun lien certain – c’est-à-dire scientifiquement valable – n’a été démontré entre les deux. L’incertitude reste toutefois présente : notre connaissance médicale du syndrome ASIA reste encore à développer et il est encore difficile d’établir un lien probant entre la mise en place d’implants en silicone et l’apparition de signes cliniques de ce syndrome qui restent particulièrement généraux (fatigue, douleurs articulaires, etc.). Nous vous invitons à lire l’ensemble du rapport effectué sur le sujet, publié en juin 2020.
La douleur d’une augmentation mammaire dépend du placement des implants : derrière le muscle, cela peut être assez sensible, tandis que devant le muscle, cela est plus supportable. Évidemment, la tolérance à la douleur varie d’une personne à l’autre. Il faut savoir que globalement l’augmentation mammaire est une chirurgie peu douloureuse.
L’augmentation mammaire n’est généralement pas prise en charge lorsqu’elle est réalisée à des fins esthétiques. Cependant, dans certains cas de malformations du sein ou d’absence totale de développement mammaire, une prise en charge partielle peut être envisagée.
Après une augmentation mammaire, il est recommandé de dormir sur le dos pendant les deux premières semaines afin d’éviter tout déplacement des prothèses et favoriser une bonne cicatrisation sur le long terme. On vous rassure, vous pourrez rapidement retrouver la position de votre choix pour dormir.
Suite à l’intervention de l’augmentation mammaire, il existe des risques. Il y a tout d’abord, les risques de complications, incluant saignements, infections, désunions de cicatrice, troubles de sensibilité, pneumothorax et coque péri prothétique (réaction de l’organisme face à la prothèse).
Il existe également des risques esthétiques tels que des cicatrices hypertrophiques ou élargies, une aggravation de la ptose mammaire, ou des vagues de la prothèse sous la peau.
Et contre toute attente j’ai été surprise de voir que c’était mon entourage le plus heureux de me voir aussi épanouie.
Je suis extrêmement satisfaite de mon opération chirurgicale réalisée par la talentueuse Dr. Camille Hanriat. Son expertise et son approche attentionnée ont dépassé toutes mes attentes.
Les suites opératoires se sont très bien déroulées et je suis totalement satisfaite du résultat. Encore merci !